Puissances relatives
La notation de puissance en mathématiques est apparue au 16ème siècle, principalement grâce aux travaux du mathématicien allemand Michael Stifel (1487-1567). Il est souvent considéré comme l’un des premiers mathématiciens à utiliser la notation de puissance de manière systématique. Dans son ouvrage « Arithmetica integra » (1544), Stifel a en effet introduit la notation de puissance à l’aide d’exposants pour représenter les puissances de 10.
Cette notation a été largement utilisée pour simplifier les calculs nécessaires à la détermination de la date de Pâques, qui était une question importante pour les chrétiens à cette époque. Les calculs pour déterminer la date de Pâques impliquaient des puissances de 10, et la notation de puissance a permis de simplifier ces calculs en rendant les chiffres plus faciles à manipuler. Stifel a également travaillé sur d’autres sujets mathématiques, notamment la théorie des équations, la trigonométrie et l’algèbre. Il a également contribué à la diffusion des connaissances mathématiques en écrivant des ouvrages accessibles aux non-mathématiciens, notamment « Arithmetic of Coss » (1545), qui a été un best-seller à son époque.
Cependant, la notation de puissance n’est devenue courante qu’au 17ème siècle, lorsque le mathématicien français René Descartes (1596-1650) l’a utilisée dans son ouvrage « La Géométrie » (1637) pour représenter les puissances d’une variable. Depuis lors, la notation de puissance est devenue une partie intégrante des mathématiques et est largement utilisée pour représenter les puissances de nombres et de variables.
Auparavant, les puissances étaient souvent représentées à l’aide de termes verbaux, tels que « au carré » ou « au cube ». Descartes a introduit la notation de puissance à l’aide d’un exposant numérique pour représenter les puissances d’une variable. Par exemple, x^2 représente la variable x élevée au carré.
Cette notation a permis de simplifier considérablement l’écriture et la manipulation de termes algébriques, en particulier dans les équations. La notation de puissance est devenue une partie intégrante de l’algèbre moderne et est largement utilisée dans les calculs mathématiques avancés. La contribution de Descartes dans la notation de puissance a été essentielle pour le développement de l’algèbre moderne et a permis de simplifier considérablement la notation algébrique.